Les méthodes de contention physique vont notamment d’interventions de niveau faible (en position debout avec un soignant) à des techniques très restrictives comme l’immobilisation face contre terre (une technique controversée associée à des risques d’asphyxie positionnelle, dont l’utilisation est désormais déconseillée par le NHS).
Entre ces deux extrêmes, diverses techniques peuvent être appliquées selon les circonstances. En outre, les professionnels de santé chercheront toujours à utiliser les pratiques les moins restrictives en premier lieu.
Même si la contention physique est utilisée afin de maintenir la sécurité des patients, elle peut cependant être une expérience perturbante et désarmante, susceptible d’avoir un effet négatif sur leur traitement. Cet effet pourrait être encore plus grave chez les patients ayant été victimes de violences physiques.
Il faut donc étudier toutes les possibilités, qu’il s’agisse des facteurs environnementaux ou interpersonnels, afin de minimiser tout impact négatif sur le traitement.
Les recherches menées par l’association caritative pour la santé mentale Mind² ont mis en évidence l’importance de la communication, notamment afin d’atténuer les effets négatifs de la contention physique et de favoriser la compassion et le respect.
Le fait d’immobiliser un patient en détresse peut s’avérer difficile pour le personnel soignant, tant sur le plan physique que psychologique. Cela pose en outre un risque considérable de blessure. Les données recueillies auprès de 22 groupes de santé mentale en Angleterre en 2016 et 2017 mentionnent 1 847 blessures du personnel lors de contentions1.
En collaboration avec les consultants expérimentés en santé mentale Andy Johnson Associates, notre équipe interne de développement de nouveaux produits a créé la banquette JAK de désamorçage afin de résoudre les situations conflictuelles de la manière la plus sûre et la plus digne possible.
La partie inférieure de la banquette est inclinée vers l’arrière pour créer un espace de soutien pour les jambes et un espace supplémentaire pour le personnel assis de chaque côté et approchant le patient de face. Le personnel peut aussi maintenir les chevilles du patient contre le piètement de la banquette afin d’entraver ses efforts pour se lever rapidement.
La banquette permet à deux membres du personnel de s’asseoir de chaque côté du patient à un angle de 33° par rapport au centre de la banquette. Grâce à cet angle vers l’intérieur de la banquette, le personnel peut adopter une position assise naturelle avec les pieds écartés pour assurer leur stabilité et fournir un soutien lombaire. Sur une banquette normale, le personnel serait dans une position tordue, ce qui réduit l’efficacité de la technique et présente un risque de blessure au dos. Elle fournit également un soutien latéral pour le personnel qui les empêche d’être poussés vers le bord de la banquette.
Les gammes modulaires Cascade et Cascade Plus sont toutes fabriquées en mousse. La gamme Cascade Plus est recouverte d’un nylon enduit de polyuréthane anti-vandalisme. Cet extérieur antimicrobien, qui se nettoie avec un chiffon, offre d’excellentes propriétés hygiéniques.